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Les Archers du Tanargue de RUOMS
Tir à l'arc Ruoms (07)L'arc est une arme destinée à lancer des flèches.
Il est constitué principalement de deux pièces courbe flexibles (les branches) qui emmagasinent et restituent l'énergie comme un ressort, et d'une corde qui permet l'armement de l'arc (tension du « ressort »), puis la transmission de l'impulsion à la flèche lors de la détente.
L'entraînement à l'usage de cette arme, à un niveau amateur ou professionnel, est appelé le "tir à l'arc" ou, anciennement, "l'archerie".
Un homme qui tire à l'arc est un "archer", une femme est une "archère". Le mot "archer" désignait autrefois un combattant dont l'arc était l'arme principale (il se déplaçait le plus souvent à pied, mais parfois aussi à cheval ou transporté sur un char à chevaux). L'arc a été massivement utilisé comme arme de guerre dès la Préhistoire et a conservé une grande importance en tant qu'équipement militaire jusqu'à l'époque moderne, où il est surpassé par les armes à feu.
De nos jours, le mot "archer" ou "archère" désigne des personnes pratiquant le tir à l'arc dans un but sportif et non plus militaire. Devenu ainsi un équipement de sport, l'arc restant utilisé, plus rarement, pour la chasse.
Selon les époques et les cultures, il a existé une grande variété de types d'arcs de formes, de tailles et de matériaux différents.
Les techniques de tir ont également beaucoup varié. Enfin, à l'image de son importance dans la réalité historique, l'arc, le tir à l'arc et les archers sont des thèmes récurrents dans les mythes, les légendes et les fictions de tous les continents, jusqu'à nos jours.
On peut différencier les arcs d’après leurs formes, mais aussi d'après leur apparition historique ou géographique. On les tire en droitier ou en gaucher, c’est-à-dire en tenant l'arc de la main gauche (droitier) ou de la main droite (gaucher), suivant que l’œil directeur est celui de droite ou de gauche.
Actuellement, les arcs les plus courants sont :
L’appellation "recurve" viens du fait que l’extrémité des branches est recourbée vers l’avant. C’est le type d’arc le plus courant.
Il se présente sous plusieurs formes.
C'est l'arc qui est en général utilisé lors de la découverte du tir à l’arc, les clubs en ont pratiquement tous pour initier les nouveaux archers, il est dépourvu de tout accessoire à part un simple repose-flèche.
Sa précision n’est pas optimale mais c’est un bon outil pour acquérir gestes fondamentaux.
Les flèches utilisées sont en carbone.
C'est l'arc le plus courant, c’est un arc de perfectionnement et de compétition, les branches démontables sont fixées à la poignée qui est généralement en alliage d’aluminium ou magnésium.
Il peut être comme ci-dessus utilisé "nu" avec un simple repose flèche et un berger buton, le réglage de la distance se faisant en pianotant sur la corde (Barrebow) avec simplement un repose-flèche et un berger buton.
Mais il est évolutif et peut être équipé de différents accessoires (Viseur, contre poids, stabilisateur…) pour améliorer la performance :
Il est très utilisé en compétition, c’est l’arc utilisé aux jeux Olympiques.
Les flèches utilisées sont généralement en carbone, en aluminium ou mixtes carbone + aluminium.
C'est aussi un arc recurve nu, en général en bois, il n'a pas de repose-flèche mais un "tapis d'arc", il s’utilise en tir instinctif, Il est surtout utilisé lors des parcours en extérieur en tir nature ou en tir 3D.
Il peut être monobloc ou également démontable comme un arc classique. Il est généralement assez court (58 à 62 pouces) pour permettre de se déplacer facilement dans les bois et également permettre de tirer dans des postures différentes en fonction du terrain (par exemple à genoux ou accroupi).
Les flèches utilisées sont généralement en aluminium ou en carbone mais elles peuvent être en bois, l’empennage de celles-ci étant en plumes naturelles.
C’est un type d’arc très ancien. Le Longbow anglais, dit « le Grand Arc » en français, est en fait d'origine Galloise. Sa forme est droite et il mesurait plus de 2 mètres au Moyen Âge lorsqu'il était destiné à un homme de taille moyenne (environ 1,65 m).
Sa forme transversale en D est caractéristique. La partie plate se positionne côté cible (c'est le dos de l'arc), la partie arrondie face au tireur (c'est le ventre de l'arc). 
Il est surtout utilisé lors des parcours en extérieur Beursault, nature et 3D, il s’utilise en tir instinctif. Il est démuni de viseur et le bas de la fenêtre sert le plus souvent de repose flèche avec un petit morceau de cuir.
Certain n’ont pas de fenêtre, dans ce cas on pose la flèche sur la main, d'où l'obligation de ne tirer que des flèches "ligaturées" (on enroule un fil autour du fût et de la base des plumes afin que leurs pennes ne risquent pas de pénétrer sous la peau lors du tir).
Seules les flèches en bois ou en bambou sont autorisées, l’empennage de celles-ci étant en plumes naturelles.
L'arc à poulies est un arc nouvelle génération, qui utilise une puissance beaucoup plus importante pour propulser la flèche, grâce à un système de poulies, qui déplace le pic de force à exercer pour armer l'arc et permet de maintenir l’arc à pleine allonge avec très peu de force ce qui permet a l’archer de prendre beaucoup plus de temps pour ajuster son tir.
Ce type d'arc très puissant peut être utilisé avec viseur et accessoires Il est très précis, avec un œilleton de viseur grossissant et un décocheur mécanique. Il est utilisé principalement pour le tir en salle ou en extérieur.
Il peut être également utilisé nu sans viseur, ni stabilisation, ni décocheur, pour le tir nature et 3D.
Le "Yumi" est un arc japonais traditionnel qui est utilisé pour pratiquer un art martial appelé Kuydo, héritage des Samouraïs.
Fabriqué originairement en bambou, la fibre ou le carbone sont tolérés. L’arc est exclusivement tenu de la main gauche et sa poignée asymétrique se trouve dans le tiers inférieur.
L’arc très grand dépasse les deux mètres et est privé de tout équipement. La flèche japonaise s’appelle le "Ya". Elle peut être en bambou aluminium ou fibre de carbone.
L'arc mongol en corne représentait la technologie la plus en pointe au 13ème siècle où Gengis Khan a créé avec son armée à cheval le plus grand empire dans l'histoire humaine.
Le cœur de la technologie de fabrication de l'arc mongol était la technique permettant de combiner différents matériaux pour obtenir une force extraordinaire. Le noyau de l'arc était fait en corne de Yangir (chèvre sauvage) et plusieurs couches de tendons et de fibres musculaires de taureau étaient assemblées par collage sur la corne. La colle était obtenue en faisant bouillir de la peau de poissons pendant longtemps.
Cette combinaison de tendons de corne et de muscle rends l’arc plus fort et flexible. La couche extérieure de l'arc était faite à partir d'écorce de bouleau peinte pour la décoration. La puissance de ces arcs pouvait atteindre 160 livres pour une portée de 400 mètres !
La flèche était faite en bois d'orme et des ailes en plume et une pointe en corne ou en métal.
Les arcs indiens sont fascinants, car ils semblent à première vue souvent sommaires et grossiers.
Et pourtant, même possesseurs d'armes à feu après l'arrivée des européens (C.Colomb), les indiens gardaient toujours leurs arcs et leurs flèches. En effet, les premières armes à feu étaient alors lentes à recharger et leur précision restaient aléatoire à moyenne distance. Enfin, elles pouvaient même exploser!
Les indiens ont ainsi, jusqu'à l'apparition des armes à feu semi automatique et automatique préféré leurs arcs.
Les arcs étaient fabriqués en bois, généralement à partir de l'hickory, et étaient parfois renforcés par des bandes en nerf de bison. Les cordes pouvaient être constituées de fibres végétales tressées ou de boyau de loup ou de coyote.
